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Pourquoi les applications de traçage style STOPCOVID seront TOUJOURS des échecs : les 7 erreurs fatales de STOPCOVID

La futorologie est toujours une science aléatoire mais dans le cas des applications de traçage stype “STOPCODIV” censée aider à enrayer la pandémie, tout est prévisible…et je dirais heureusement.

1 – Il n’y aucune demande du marché.

STOPCOVID, c’est dabord de l’économie planifiée : un pouvoir politique “décide” comme le politburo soviétique décidait qu’il devait y avoir x tonnes de blé en Ukraine à telle date. Personne dans le groupe cible ne demande une application de traçage. Au contraire, les résistances sont nombreuses et les interrogations mutiples. C’est du TOP-DOWN classique “hors sol” : personne ne l’attend et personne ne le veut.

2 – C’est developpé vite (et baclé)

Une application qui se veut massive développée en quelques semaines par des groupes de consultants chers et proches des politiques publiques donc des décideurs politiques cela signifie un gros bouzin technique qui n’évoluera pas ou peu : ces gens-là n’ont pas l’habitude de faire des applications qui fonctionnent “tout de suite” et encore moins en 3 semaines. Bref c’est du code jetable pour quelque chose qui doit durer des années. Impossible. C’est structurellement et techniquement impossible. Le code jetable se jette et on ne le fait pas évoluer : on refait de 0 ou presque à chaque nouvelle étape. Je doute que l’update prévu à travers réponde à cette nécessité.

3 – Cela ne rend pas service à celui qui l’utilise.

Evitez moi les larmes de bonté genre “je fais du bien à la planète et je lutte contre le virus”…un consommateur reste un consommateur. Il consomme car cela lui apporte un service ou un bénéfice direct ET palpable.

où est le service direct et palpable “pour lui ?” : nulle part …un peu d’égo pour une petite portion de la population au final. Le don sans contre-partie est rare.

Certaines peuvent participer à une expérience sociale et cela interessera un pourcentage de la population qui reçoit une gratitude en terme d’égo avec *je participe*, cela laissera de marbre les autres 90% du public.

4 – Cela doit être massif pour que cela soit utile.

Il faut que cela soit massif pour que cela ait un quelconque interêt. Si vous ne croisez personne qui possède l’application, l’application ne sert qu’à traçer vos propres déplacements et n’est donc qu’une application d’espionnage de plus.

Hors en matière numérique, le massif ne vient qu’après une montagne de cash déversée pour faire adopter un produit (et encore) et/ou un produit qui casse la baraque par le bénéfice qu’il apporte.

Nous sommes ni dans le premier cas ni dans le second.

L’application ne deviendra JAMAIS massive et donc n’aura JAMAIS une quelconque utilité dans un pays dits “démocratique”.

5 – Les données de base ne seront pas fiables.

Comment va se passer pratiquement le signalement du COVID ? A priori l’application ne détecte pas toute seule comme une grande que vous êtes malades donc il faut une suite d’opérations humaines, non automatisées, pour fournir la donnée brute qui permet à l’application d’avoir une utilité. Quel est le “trigger” pour que les médecins, les soignants ou le personnel administratif utilise la partie “back-office” de l’application ? Revenez au point 3, c’est mort d’avance.

6 – Les données personnelles seront dispersées dans la nature.

L’application Suisse est hébergée en partie par Amazon en Allemagne . La Français utilise les services de Google pour le Captcha bref…vos données sont balancées aux GAFA en direct live. Si vous revenez au point 2-, vous pouvez être sûr que vous avez aussi une passoire sécuritaire….vous secouez les GAFAS et l’appli baclée et vous savez que vos données personnelles associées à des données de santé sont parties dans la nature. L’anonymat n’existe pas: votre IP , votre cartte-SIM, votre numéro de téléphone vous identifient plus que votre identifiant de connexion à STOPCOVID. Si vous utilisez un VPN, vous tuez l’application car elle ne pourra pas vous géolocaliser.

7 – Tout est “tuable” trop facilement….

Une application de BIG DATA a comme préalable des données sûres et vérifiées qui sont exactes dans le temps : dans le passé et dans le présent avec une cohérence la plus forte possible.

Des erreurs sur les données brutes produiront des erreurs dans les actions prises et rendront l’application dangereuse en plus d’être inutile.

  • Les données sont entrées par des humains qui n’ont AUCUN interêt à les entrer.
     
  • Les données sont basées sur des tests qui ne sont pas réputés très sûrs….(au passage) et dont les données de validation positive ou pas vont varier avec le temps.
     
  • Les données sont facilement manipulables ou interceptables : il suffit de désactiver le bluetooth ou de prendre un VPN ou un WIFI public pour “noyer” la donnée et la rendre en partie fausse.
     
  • Les données seront utilisées par toutes les grosses entreprises de la planète …Google. Facebook, Amazon etc….et de facto vous serez de toute manière encore plus “fichés” avec des données en plus liées à votre santé.

Bref, ces 7 erreurs rendent impossible l’équation d’une telle application : il suffit d’avoir un peu d’expérience numérique et un cerveau pour s’en rendre compte en 15 minutes

Souriez…ce sont vos impôts qui finançent encore une fois un échec numérique “politique”.